Bonne nouvelle pour l'industrie automobile ! L'Union Européenne a décidé de donner un peu de flexibilité aux constructeurs en étalant les objectifs de réduction de CO₂ sur trois années au lieu d'un seul. Initialement prévu pour se baser uniquement sur l'année 2025, le calcul des objectifs inclura désormais 2026 et 2027. Cette décision arrive alors que la demande pour les véhicules électriques stagne, compliquant la tâche des constructeurs pour éviter les lourdes amendes.
Pour éviter une situation difficile pour tout le secteur automobile, l'UE a donc revu sa copie : les objectifs resteront identiques, mais seront calculés sur les trois années de 2025 à 2027. Ursula Van Der Leyen a précisé que cela apporterait plus de flexibilité, un soulagement pour ceux qui peinent encore avec le passage aux voitures électriques. Un vote des eurodéputés est encore nécessaire, mais ne devrait pas rencontrer d'opposition majeure.
La décision a évidemment suscité des réactions, notamment de l'ONG Transport&Environment qui déclare que cette flexibilité attribuée aux mauvais élèves ne favorise pas l'innovation européenne face aux compétiteurs asiatiques. Quant aux constructeurs, ils doivent désormais aussi penser à comment vendre des voitures de plus en plus coûteuses à des Européens dont le pouvoir d'achat a été ébranlé par l'inflation post-Covid.
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